Charte des Contributions au Clairon

Dernière mise à jour le 10 février 2018

 

Les raisons de cette charte

Destinée aux lecteurs et aux contributeurs du « Clairon », elle résume les aspects essentiels de la philosophie qui anime le journal ainsi que les modalités de rédaction de ses articles.

Veuillez cliquer sur les différents chapitres ci-dessous pour en consulter le contenu détaillé.

La philosophie du Clairon

Le « Clairon de l’Atax» est un journal citoyen, libre et gratuit qui se propose de :

  • communiquer sur les idées /expériences / actions qui proposent des alternatives politiques, sociales, culturelles, économiques, énergétiques, environnementales, aux pratiques actuelles de la société de croissance illimitée,
  • dénoncer et combattre toute manipulation médiatique visant : « à créer du temps de cerveau disponible » pour diminuer ou détruire les capacités d’analyse et de critique des citoyens et les transformer en consommateurs du spectacle politique et de la marchandisation de la société,
  • redonner le goût de l’information et développer les capacités d’analyse et de critique de l’information véhiculée par les médias de formatage d’opinion,
  • lutter contre la démission citoyenne, particulièrement dans le domaine

Le « Clairon » considère ses lecteurs comme des citoyens et s’efforce de leur donner une information claire et accessible, de provoquer leurs questionnements, d’initier des débats restituant les citoyens dans leurs responsabilités d’acteurs primordiaux de la démocratie.

Considérant que

  • le temps est un élément indispensable à une réflexion un tant soit peu aboutie,
  • l’approfondissement des sujets est ce qui manque le plus à l’information véhiculée par une grande majorité de media
  • les réseaux sociaux sont trop souvent le lieu d’un « buzz » permanent favorisant les réactions superficielles à chaud,

le Clairon a pris le parti de se donner le temps de la réflexion avant de publier sur quelque sujet que ce soit.

Le « Clairon » présente des opinions plurielles et, le cas échéant, contradictoires. Il fait confiance à la capacité du lecteur à faire la part des choses et à former sa propre opinion.

Les articles du « Clairon » sont rédigés par des personnes qui se considèrent citoyennes et qui souhaitent s’exercer à réfléchir en communiquant par écrit l’état de leurs réflexions. En cela, les articles du Clairon ne sont pas conçus comme de simples relais d’une information disponible par ailleurs, mais cherchent à donner à cette dernière une valeur particulière d’éclairage et/ou de réflexion.

Par contributeurs au « Clairon » il faut entendre l’ensemble des personnes qui apportent leur concours bénévole au fonctionnement du journal, à savoir :

  • les auteurs d’articles qui adressent régulièrement ou non des articles pour publication,
  • les personnes qui apportent des informations et documents pouvant servir à la rédaction d’articles,
  • les personnes qui relisent et vérifient les articles avant édition,
  • les personnes qui effectuent le travail technique d’édition, de mise en ligne et de gestion du site du Clairon.

Le « Clairon » est fabriqué par des bénévoles et n’a pas de budget propre. Les frais de fonctionnement encourus sont réduits au minimum et financés par des contributions aléatoires. Il s’agit d’un choix économique : ce modèle « léger » doit pouvoir être reproduit par d’autres initiatives citoyennes dans d’autres lieux et initier le cas échéant la constitution d’un réseau citoyen.

Les Conditions de Rédaction d'un article
Résumé des préoccupations essentielles :

  • un article est à la fois le résultat d’un travail d’écriture qui bénéficie à son auteur et le moyen d’informer le lecteur et de l’inciter à une réflexion critique,
  • un article doit être compris du lecteur pris dans son sens le plus large possible,
  • un article doit distinguer dans les contenus exposés : les faits, les opinions et les sentiments,
  • un article doit être facile à mettre en ligne.

En conséquence, le travail d’édition des articles et de gestion du site doit être facilité par la forme et le contenu des documents qui sont envoyés par les contributeurs.

1/9 - Un article doit commencer par une courte présentation

Destinée à attirer l’attention du lecteur, cette présentation décrit a minima de quoi il sera question dans l’article. Éventuellement indiquer à quoi l’article se relie. Par exemple :

  • l’actualité locale, nationale, etc. ,
  • un enjeu politique, environnemental, économique, etc. ,
  • une question philosophique, culturelle, etc. ,
  • si l’article constitue la suite d’un article précédent ou s’inscrit dans une série thématique.
2/9 - Un article doit se terminer par une conclusion

La conclusion peut reprendre des arguments développés en les synthétisant, esquisser des perspectives fondées sur le contenu du texte, poser des questions au lecteur (Qu’en pense-t il ? Comment agir ? etc.).

3/9 - Il importe de ne pas dépasser un certain nombre de mots

En général 1 500 mots, au grand maximum 2 000 mots (voir le nombre de mots en bas à gauche sur Word ou PDF).

L’idée est de ne pas lasser le lecteur, ce qui varie en fonction du sujet et de la qualité/lisibilité du texte.

Pour les textes très longs, il est utile de prévoir un article court de synthèse et de l’accompagner d’une annexe téléchargeable comportant le texte intégral. Il importe cependant de garder à l’esprit que, dans un tel cas,

  • l’article complet aura moins de chances d’être lu,
  • si l’article complet est fourni à la rédaction dans un format non modifiable (typiquement PDF), les éventuelles « coquilles » résiduelles, ne pourront être corrigées par la rédaction.
4/9 - Le texte doit être accessible à tout lecteur et retenir son attention

Son contenu doit être compris par des personnes qui ne connaissent pas le sujet traité. Le langage doit être simple et les phrases seront les plus courtes possibles.

5/9 - Toujours développer les abréviations et acronymes

Ce développement doit être effectué au moins une fois pour chaque article et il importe de vérifier leur formulation exacte. Il est possible de les développer entre parenthèses, directement dans le texte, ou à la suite de l’article dans les notes de bas de page. Reprendre ces développements dans chaque article, même lorsqu’il s’agit d’abréviations ou d’acronymes que l’on croit connus de tous (Ex : SNCF = Société Nationale Condamnée par la Finance).

Lors de la mise en ligne de l’article, la rédaction du Clairon choisira le moyen le plus approprié pour mettre le développement en évidence.

6/9 - Choisir judicieusement les notes explicatives ou références

Ces éléments seront placés soit entre parenthèses dans le corps du texte, soit en bas de page avec un rappel dans le corps du texte. La rédaction du Clairon se réserve le choix du placement de ces éléments dans la mise en page finale, ainsi que la possibilité d’en limiter le nombre, afin de donner la priorité à la lisibilité de l’article.

7/9 - Mettre en valeur sources et illustrations

Plus un article est « sourcé », plus il est crédible. Afin de faciliter le travail de mise en ligne de l’article par la rédaction, il est important que les articles livrés soient accompagnés de références à leurs sources et que ces dernières aient été éventuellement recoupées. Les sources peuvent être fournies de préférence sous forme de lien internet ou de document électronique, à défaut comme simple référence.

L’auteur d’un texte peut choisir des illustrations (photos, dessins, graphes, etc.) à insérer dans son article. Celles-ci, à défaut, peuvent être intégrées par la rédaction. Il est important de les accompagner d’une légende et le cas échéant d’une mention de l’auteur ou de la source (Par ex : photo de Carmen Voltzenlogel ; La tentation de Saint Macron : retable polychrome du XVème siècle ; les inégalités en France : source Insee, etc.). 

Si des illustrations sont à intégrer, faire attention aux droits d’auteur et choisir de préférence des images publiées par des organismes publics.

8/9 - Relire attentivement un article avant de le fournir à la rédaction

Le travail d’édition consiste principalement à mettre en page le texte fourni par les auteurs, avec les images et les références. Bien évidemment, l’édition de tout article est précédée d’une étape de relecture, incluant d’éventuelles corrections mineures, afin d’éviter de mettre en ligne des articles présentant des « coquilles ».

Une relecture attentive de l’article par son auteur (ponctuation, syntaxe, grammaire, mots manquants, etc.) avant fourniture à la rédaction, permettra non seulement d’alléger le travail d’édition, mais surtout de s’assurer de la cohérence et de la lisibilité du texte. Pour cela, il importe de se relire en se mettant dans la peau du lecteur et non dans celle de l’auteur. Cela prend du temps et nécessite un certain recul par rapport au moment de l’écriture initiale.

Le cas échéant, la rédaction du « Clairon » peut proposer un travail en commun avec l’auteur d’un article, en vue d’une refonte plus en profondeur de l’article proposé.

9/9 - Fournir ses articles à temps

Dès lors que l’on souhaite publier des articles de bonne qualité, le travail d’édition prend nécessairement du temps. Ce temps est limité, dans la mesure où la parution de chaque numéro se fait à date fixe, actuellement le 23 de chaque mois.

Plus les articles seront envoyés tôt, plus les personnes en charge de l’édition pourront travailler confortablement à leur mise en ligne.

Afin de maintenir la qualité éditoriale au meilleur niveau, la rédaction du « Clairon » s’engage à mettre en ligne le 23 du mois tous les articles parvenus au plus tard le 15 de ce même mois. Pour les articles parvenus au-delà de cette date, la rédaction se réserve, le cas échéant, la possibilité de différer leur parution au mois suivant.

Cette charte constitue un ensemble de repères auxquels les contributeurs du « Clairon » peuvent se référer. Elle est susceptible d’évoluer en fonction des leçons que l’équipe de rédaction et l’ensemble des contributeurs auront tirées de leur pratique. Les éventuelles évolutions seront réfléchies et mises en œuvre de façon collégiale.