Cette page regroupe l'ensemble des articles portant sur le thème "Changer nos institutions politiques", initié en novembre 2021, à l'occasion (mais pas seulement) de la campagne 2022 pour l'élection du Président la République Française.
Les articles sont affichés dans l'ordre chronologique croissant de parution.
Nous sommes confrontés à une crise écologique majeure, dont les effets s’accélèrent en impactant des populations croissantes, contraintes à changer de mode de vie, d’habitat, de pays. Personne ne sera épargné : la crise climatique touche progressivement toute la planète.
Pourtant, face à cette situation inédite dans l’histoire de l’humanité, nos gouvernements ne semblent pas à la hauteur des défis qui leurs sont posés. Comment limiter au mieux les effets de cette crise globale qui pèseront de plus en plus fort sur chacun d’entre nous ? Les résultats de la récente COP 26 de Glasgow (Conférence mondiale 2021 sur le changement climatique) ne rendent guère optimiste : les gouvernements des principaux états pollueurs s’avèrent incapables de mettre en place et en temps utile les mesures nécessaires à la protection de leurs propres populations et encore moins l’aide aux populations d’états déjà lourdement impactés par le changement climatique.
La question de l'aptitude de nos institutions politiques à prendre en charge de tels défis se trouve ainsi posée. Quelle type de gouvernance faudrait-il pour faire face, au mieux et dans l’intérêt du plus grand nombre, aux conséquences de la crise écologique ? Certains pensent que la démocratie n’est pas la solution et que des régimes de type autoritaire, comme en Chine, seraient plus efficaces. Tout dépend de quelle efficacité on parle : la carte des pays touchés par l’épidémie du Coronavirus révèle que les démocraties affaiblies ou dévoyées ont été particulièrement meurtrières pour leurs populations.
Il devient donc urgent de réfléchir à la forme de gouvernance la plus apte à nous protéger. Mais ce travail ne peut être laissé à la seule classe politique, car celle-ci est soumise à la pression d’intérêts particuliers. Ce travail doit être fait dans chaque pays, à la base, par les citoyens. L’heure est grave : la posture «je ne me mêle pas de politique, tous pourris», n’est plus tenable. À chacun de prendre ses responsabilités.
Modestement et à sa place, l’équipe de rédaction du Clairon de l’Atax a décidé de contribuer à ce travail de définition et de mise en place d’une nouvelle gouvernance. Nous publierons et diffuserons régulièrement des articles de notre équipe, ainsi que des contributions de nos lecteurs qui rendront compte de nos réflexions et des actions susceptibles d’en découler.
Bonnes lectures et, pour certain.e.s d'entre vous, bon travail !
La rédaction du Clairon de l'Atax - Novembre 2021