Démantèlement d’un campement (Photo « Help for Dunkerque ») Avec l’hiver qui arrive, je ne peux m’empêcher de penser aux personnes qui survivent à la frontière franco-britannique : sur les camps informels de Calais et Grande Synthe. De nombreuses autres personnes ont remplacé celles que j’avais rencontrées, et pourtant je peux imaginer leur même détresse et désespoir. A Grande Synthe, où j’étais il y a 9 mois, les conditions de survie se sont encore détériorées et les associations qui agissent sur place : Utopia 56, Roots, Help for Dunkerque, woodyard, refugee Community Kitchen, Project Play, manquent de bénévoles. Cet hiver encore, des milliers de personnes exilées survivent dehors : dans les rues de Calais ou de Grande Synthe, dans les camps informels ...
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