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Le ciel était bleu, le soleil avait rendu la température agréable : quoi de mieux pour manifester contre le projet macroniste de réforme des retraites. En réalité le contexte n’était pas si favorable que ça : février est le mois des vacances scolaires, les manifestations se suivent à un rythme rapproché qui ne rend pas tout le monde disponible, le jeudi est un jour de semaine peu propice aux évènements inhabituels, quitter le boulot c’est, pour certains, faire de gros sacrifices financiers, etc.
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Pourtant, selon le comptage du Clairon, ils étaient environ 1 900 à manifester en ce 16 février 2023. Il y avait des actifs, des retraités, des syndicalistes, des non-syndiqués, des jeunes, des moins jeunes, des carrément vieux, des retraités en forme, d’autres moins, appuyés sur leurs cannes ou leurs béquilles, des élus, de simples citoyens… Ils avançaient, résolus.
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Tous ces citoyens, convaincus de l’incohérence et de l’aberration de cette réforme, ont compris que derrière les chiffres et les mensonges, derrière les incantations sur le «travailler plus», proférées par les partisans de la réforme, resurgit le projet constant du néolibéralisme : fragiliser les travailleurs en détruisant le sens et les conditions du travail, pour mieux les subordonner aux intérêts des capitalistes.
Mais ces temps-ci, derrière ceux qui se rêvent premiers de cordée, les suivants sont devenus indociles…
On ne lâche rien !
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H. Reys pour le Clairon de l’Atax le 16/02/2023
