Narbonne 7ème manifestation contre la réforme des retraites : « ce ne fut pas Waterloo non non mais ce ne fut pas Arcole (*)

(Photo HR)

Le vent soufflait fort : des rafales à 80 km/h ce samedi 11 mars à 10 h 30 du matin. Ils étaient pourtant entre 2200 et 2500 manifestants, selon le comptage du Clairon ou de la CGT, à prendre le départ du Cortège devant le théâtre/cinéma de Narbonne.
Moins de monde que le 7 mars, car pour beaucoup il était difficile de participer à 2 manifs la même semaine, mais des manifestants dont la détermination était intacte sinon renforcée.

(Photo HR)

Les médias nationaux de formatage de l’opinion auraient tort de se réjouir et d’insister sur la baisse du nombre de manifestants, qui serait, selon eux, le prélude à une acceptation des Françaises et Français de cette réforme imposée par Macron et son gouvernement.
Compter sur la résignation du peuple pour continuer la politique actuelle serait une grave erreur. La violence faite aux gens comme aux corps intermédiaires s’est renforcée au cours du second quinquennat d’E. Macron. Elle s’exprime de manière particulièrement spectaculaire dans la manière dont ce projet de réforme des retraites est actuellement imposé et cette fois-ci cette violence a été ressentie par tout un peuple. La blessure est profonde et ne se refermera pas facilement dans l’oubli, rien ne sera plus comme avant.

Certes la lutte contre la réforme des retraites continue dans l’incertitude de savoir qui va gagner. Mais celui qui a déjà perdu c’est E Macron : d’une part aux yeux de tout un peuple qui malgré les manœuvres et les mensonges a compris que ce président là ne défendait pas ses intérêts, d’autre part aux yeux de ses commanditaires de la finance qui constatent qu’il fait beaucoup de bruit pour des résultats discutables.

Le premier aura beau laisser sa cordée en difficulté pour papillonner en Afrique sur la fin de la Françafrique, ou dîner avec l’ultra libéral Rishi Sunac puis avec « the king Charles the third », le peuple français a compris à présent ce qu’il en est, ce qu’il est et ce qu’il veut…

(Photo HR)

Hubert Reys pour le Clairon de l’Atax le 12/03/2023

 

(*) extrait de la chanson de J Brel « Au suivant »

Pour élargir la réflexion
« Le traitre et le néant » par Gérard Davet et Fabrice Lhomme : éditions fayard 2021
« L’esprit du macronisme » ou l’art de dévoyer les concepts par Myriam Revaut d’Allonnes éditions du Seuil  2021

 

Print Friendly, PDF & Email

Laisser un commentaire