Communiqué de presse : 17/06/2021
Le dossier de la clinique privée de Montredon montre peu à peu ses faiblesses. Nous rappelons que cet établissement s’est implanté sur le territoire avec le soutien du Grand Narbonne – et donc du contribuable – qui a investi 6 millions dans ce projet situé en pleine nature et en zone inondable.
Ce nouveau Pôle médical privé a ouvert ses portes le 7 juin dernier. Son parking de 600 places aussi. Il sera payant pour certains salariés, les visiteurs et les patients : un public captif qui sera ainsi taxé pour soigner, soutenir ou se faire soigner. Lucratif…
Autre faiblesse du dossier, aucune ligne de bus ne dessert cette clinique perdue dans la garrigue.
Dès lors, les patients ne pouvant conduire ou n’ayant les moyens financiers d’assumer le coût d’une voiture se retrouvent en difficultés, et une explosion des coûts en bons de transports prescrits par des médecins est à envisager. Pire, la clinique n’est pas desservie par les transports en commun, et sans surprise, la direction de cette entreprise demande à la collectivité de la mettre en place.
Dans les deux cas, c’est l’argent public, l’argent de tous, qui sera sollicité pour faire vivre la clinique privée.
Pour les Robines, cette situation rappelle cruellement la fragilité de cette structure, qui ne pourrait pas exister sans argent public. Cette entreprise lucrative en demande toujours plus pour ne pas grever les profits des actionnaires, en engageant des dépenses qui lui incombent. C’est pourquoi les Robines demandent que la clinique soit le premier financeur de la ligne de bus qui la desservira.