Festival de Ségure : questions à Patrick Chevalier directeur artistique

Les théâtres sont des lieux d’initiation...ils peuvent apporter beaucoup là où ils se trouvent

La 8ème édition du festival de Ségure à Tuchan vient de se terminer. 8 ans, c’est déjà significatif quand à l’ancrage de ce festival dans les Hautes Corbières. Il s’agit d’un territoire relativement isolé des grandes zones de peuplement du département de l’Aude, plus propices à l’installation d’équipements culturels à vocation de théâtre. Ce festival est la conséquence d’un pari : faire du théâtre professionnel dans un lieu à l’écart des circuits de diffusion habituels. Le pari a tenu et à présent le théâtre de Ségure et son festival tendent à devenir une marque pour Tuchan et ses environs. Le Clairon de l’Atax a voulu en savoir un peu plus sur cette démarche et ses perspectives en interrogeant Patrick Chevalier, Directeur artistique de ce théâtre.
                                                                                                                                                                                           La rédaction du Clairon

Patrick Chevalier, un directeur artistique aux talent variés (photo Compagnons de Ségure)

1°) Le 8ème festival de théâtre de Ségure dont vous êtes le directeur artistique vient de se terminer : quel bilan faites-vous de cette cuvée 2024 ?

   Notre festival m’apparaît de plus en plus comme une lutte (parfois un peu désespérée, il faut le reconnaître) contre trois ennemis de la culture. Tout d’abord le monde d’aujourd’hui, qui la considère, assez cyniquement disons-le, comme un plaisir réservé à certains nantis et non comme un bien essentiel pour tous. Pourtant il suffit de mettre face à face une grande œuvre théâtrale et la médiocre bouillie que nous proposent aujourd’hui la plupart des chaînes de télévision (entre autres médias), pour constater que l’on fait fausse route en négligeant la nécessité et le devoir de chacun de se cultiver. C’est bien connu, l’abêtissement des masses est le plus sûr moyen de les rendre dociles. Est-ce voulu ? Délibéré ?…

   Le deuxième ennemi me semble être la géographie humaine qui est la nôtre. D’un côté des villes bien dotées en lieux culturels, de l’autre des campagnes et certaines zones péri-urbaines presque totalement démunies. Inutile de s’étendre là-dessus, les ruraux et le péri-urbain n’ont pas chez eux les mêmes droits que les citadins. C’est un fait et c’est une grande injustice. Le pouvoir d’achat est un autre obstacle. L’Aude, où nous sommes, est l’un des départements les plus pauvres de France. Demander 15 euros pour l’entrée à un spectacle de théâtre peut considérablement en réduire la fréquentation (alors qu’assister au dernier show clinquant d’une vedette des réseaux sociaux ne fera pas problème !).

   Une fois établi ce constat, nous voilà cependant résolument implantés en milieu rural, parce que c’est notre choix de perpétuer une certaine tradition du spectacle vivant et que nous l’assumons. Depuis dix ans, nous nous y sommes activement consacrés et je dirai même que nous en recueillons de nombreux fruits, bons à savourer. Mais nous manquons cruellement de soutien. J’y reviendrai.

   Oui, notre travail et notre acharnement ont des résultats positifs, c’est une certitude. Le huitième festival a été le plus suivi en termes d’entrées, le plus fécond en termes de qualité des spectacles, le plus réussi en termes de retour des publics. La presse locale l’a souligné et nous en sommes fiers.
Soyons clairs : nous offrons la même qualité d’accueil et de spectacles qu’en ″ville″, alors que Narbonne, Carcassonne et Perpignan sont à une heure de route de Tuchan. C’est une vraie performance. Certes nous disposons certes gracieusement d’une salle municipale climatisée, mais nous l’équipons entièrement afin d’accueillir les spectacles proposés. Si nous louions dans le privé ce même équipement, la dépense serait chaque année de 7 à 8000 euros. Là, le matériel vient d’une part d’un prêt du Conseil Départemental de l’Aude, d’autre part de notre salle du théâtre de Ségure, fermée pour cause de zone inondable et désormais fantôme ! Une municipalité de village et un théâtre privé fermé sont donc nos deux premiers sponsors. On y ajoutera la fidélité du département, partenaire dès l’origine de notre projet.
Autre caractéristique très importante de notre festival : il est professionnel, il accueille des compagnies de tout le pays et même de l’étranger. Celles-ci signent un contrat de cession en bonne et due forme :cette procédure étant une garantie de qualité pour tout le monde, même si les compagnies en question acceptent souvent par militantisme, de se produire en dessous de leurs tarifs habituels.

   Nous avançons et assumons de mieux en mieux la mission que nous nous sommes donnés. Notre organisation se structure de plus en plus, les bénévoles sont précieux et compétents, le public local prend goût au spectacle vivant qui lui était inaccessible jusque-là : il nous le dit, devient adhérent de l’association, voire donateur, grossit lentement, affine ses jugements, découvre l’émotion du partage, l’envie de lire encore plus, de se laisser surprendre, tout en restant cependant dans les chiffres standards de la fréquentation des théâtres : autour de 10% de la population. Mais il y a dix ans, ce pourcentage en milieu rural était de 0%. On a rattrapé la ville !

2°) Peu de territoires aussi éloignés des zones à forte densité de population peuvent bénéficier de telles prestations culturelles. Cela pose la question de leur intérêt et de leur impact sur les communautés locales. Vous aviez déjà une longue expérience en matière de diffusion culturelle avant de vous installer en Hautes Corbières : qu’est ce qui fonde votre projet et quels apports y voyez-vous pour la vie locale ?

   Cette question m’oblige à redéfinir ce qui fait notre engagement : le désir de répandre la parole théâtrale et de choisir pour cela une contrée où elle est presque absente. Mais d’abord, quelle parole ?

   Nous sommes des praticiens : notre passion est le travail théâtral : Il s’impose à nous. On lit, on observe le monde tel qu’il va, on s’enthousiasme, on s’énerve, on fait des rêves de spectacles, et puis un jour, vient le moment de les concrétiser. Les théâtres sont des lieux d’initiation, car il n’y a pas de présent sans Histoire et cette Histoire se doit d’être dite, racontée, représentée… La transmission des savoirs et des expériences qu’elle emporte avec elle est une grande responsabilité.
Certains ont l’audace de s’en sentir un peu porteurs, c’est notre cas, même s’il n’est pas facile de démêler l’écheveau de toutes les raisons qui nous font apparaître le spectacle comme une nécessité… On ne fait pas non plus du théâtre juste pour entretenir une tradition, aussi belle et bouleversante soit-elle. Le théâtre est un art vivant, il ne peut s’affranchir du présent sans perdre tout son sens. Et ce présent nous interroge en permanence.
   Peut-être que les artistes, ces écorchés, ont plus que d’autres le sentiment d’être réduits à l’impuissance. Sans autre pouvoir sur la réalité que d’exprimer une rage ou une ironie fataliste, ils observeraient avec plus d’acuité leurs compatriotes aux mains agrippées sur leur petit bonheur individuel, sans projet alternatif, muets. Tout cela secrète de l’ennui et du désœuvrement qui deviennent des moteurs de la violence contemporaine. Derrière un brouhaha de moins en moins signifiant, s’étend un silence assourdissant. Va-t-on perdre l’usage de la parole ? De ce silence-là, les artistes n’en veulent pas. Pourtant la pensée unique s’étale chaque jour un peu plus, le langage et l’esprit s’appauvrissent lorsque le spectacle se réduit au spectacle de la marchandise. La pensée unique s’installe avec un aplomb quasi religieux, elle envisage le capitalisme mondialisé comme « naturel » et donc éternel, alors que les faits démentent chaque jour cette foi en un ″Progrès humain″ linéaire continu et inexorable.

   Les artistes de par leur état vivent dans l’éphémère, c’est peut-être pour cela qu’ils ressentent un peu en avance et un peu plus fort le glissement passif de nos sociétés vers le chaos… Il leur appartient alors de revalider l’hypothèse d’une contestation possible…en l’incarnant !  
Retrouver une parole qui tisse du lien, redonner le goût du commun, éclairer le chemin entre l’individualité et l’humanité : c’est le boulot du Théâtre et ça commence tout simplement en étant assis ensemble dans un lieu singulier, où l’on écoute une parole qui à la fois se répète et qui change depuis le fond des âges

   Nous autres, gens du spectacle vivant, sommes des citoyens comme les autres. Simplement, nous nous chargeons de la parole, comme d’autres se chargent du pain ou des tables. On l’expose, cette parole. Comment l’appeler autrement que Réalité ? Pour l’évoquer dans ses contradictions, il faut des fables. On s’en charge. Est-ce légitime ? Nous croyons que oui. La représentation théâtrale s’écrit au présent. Quand l’acteur s’avance, il parle à ceux qui sont devant lui en chair et en os. Les mots prononcés doivent résonner au cœur de leurs préoccupations. De même, le spectateur qui assiste à Lucrèce Borgia, une pièce vieille de près de 200 ans, sent se tisser des correspondances entre la réalité telle qu’il l’éprouve dans sa vie et cette pièce issue d’un autre temps. La représentation met en lumière bégaiements, balbutiements et répétitions de l’Histoire. Ainsi monter ce drame de Victor Hugo, c’est rappeler que l’énergie de la jeunesse de 1830 a débouché sur la révolution de 1848, la Commune de Paris, etc.… Naïve, cette énergie ? Va pour la naïveté. À condition de ne pas la confondre avec la niaiserie. Car le temps passe, mais l’oppression demeure…

   J’ai été long, qu’on me pardonne, je n’ai probablement, rien n’appris de neuf aux citadins qui fréquentent les théâtres. En milieu rural, beaucoup de gens aussi (sans doute plus nombreux qu’on ne le croit) se posent les mêmes questions, mais la difficulté réside dans le fait qu’ils sont privés de spectacles, ou qu’il leur faille les découvrir loin de chez eux. Si loin qu’ils renoncent et à défaut se raccrochent à leur bonne vieille télé, soi-disant le meilleur lien social, et actuellement aux réseaux sociaux, dont la capacité à faire ″société″ reste à démontrer…
Il existe pourtant des festivals qui sont devenus des lieux incontournables où se retisse du lien social. Nous avons à cœur que le nôtre, celui de toute une contrée, les Hautes Corbières, le soit également, et qu’il puisse contribuer à une émancipation de ses habitants.

   Ceci m’amène à aborder la dimension économique de notre action. Il faut arrêter de voir la culture comme un coût, un ensemble d’activités et de pratiques qui engloutiraient de l’argent public. En 2021 la valeur ajoutée de la culture est chiffrée 45,3 milliards d’euros et sa part dans le PIB varie en moyenne entre 2 et 2,5% dans les dernières années (1).
La culture est bien plus qu’un moyen d’attirer les touristes sur tel ou tel site et de favoriser ici et là une production artisanale plus ou moins développée. La culture est un élément déterminant de la qualité de vie, elle contribue à la vie d’un territoire de manière autant que les infrastructures, la main d’œuvre, les ressources, etc…Souvent c’est l’existence d’une offre culturelle de qualité qui fait la différence dans le choix d’implantation d’une acticité économique, car les entreprises ont compris que c’est un moyen d’attirer et de fidéliser les collaborateurs. Bien sûr, le spectacle vivant ne représente pas à lui seul tout le champ de la culture, mais il peut dans le cadre d’un projet politique adéquat, contribuer à l’économie d’un territoire : directement en créant des recettes, indirectement en contribuant à son attractivité aux fins d’installation ou de développement d’activités économiques. Enfin et très concrètement je pense que nous pouvons par nos actions en Hautes Corbières aider à la démarche en cours de labellisation des châteaux Cathares au patrimoine mondial de l’Humanité de L’UNESCO.

3°) Au bout de 8 années successives, ce qui était d’abord une proposition faire par un petit groupe de « mordus du spectacle vivant » tend à devenir une institution locale. Comment les Compagnons de Ségure assument-ils cette évolution ?

   Oui, les mordus sont toujours là, fervents et dévoués, mais pas inoxydables. La flamme qui nous anime brille toujours, mais les besoins financiers ont la dent dure. Cette année est en déficit étant donnés nos engagements envers les compagnies et les recettes subventions et mécénat qui n’ont pas été en rapport. Nous croyions fort, entre autres, à une aide de la Région Occitanie, elle ne nous a pas été accordée pour une question de détail administratif qui nous avait échappé. Nous voulons y croire cependant pour la prochaine édition, à défaut nous devrons revoir totalement nos perspectives, voire disparaître du paysage.

   Si, pour répondre à la question, nous devenons peu à peu une institution locale, nous devons en assumer les devoirs. Progresser dans la structuration de l’événement, sa gestion, sa communication, l’écoute des retours, mais aussi élargir le cercle de nos actions, aller chercher le public bien au-delà de Tuchan et des Hautes Corbières C’est là une politique publique à mettre en œuvre, ne plus compter uniquement sur l’initiative des quelques privés mordus de théâtre que nous sommes. Notre parcours dans le théâtre public est là, mais nous ne sommes pas éternels. Nous ne pourrons assumer seuls la continuité et le développement de notre action. Si la délégation nous en est faite, les soutiens publics, encore une fois, sont essentiels à la poursuite du festival. La décision de soutien est à l’évidence profondément politique. Comme pourrait l’être la réouverture de notre théâtre.

4°) Les Compagnons de Ségure se sont établis à Tuchan au cœur des Hautes Corbières. Le festival de théâtre constitue l’une des composantes de votre projet de diffusion culturelle sur ce territoire : quelles autres actions avez-vous déjà menées et comment voyez-vous l’avenir ?

   Depuis plusieurs années, les Compagnons de Ségure créent leurs propres spectacles et tentent de sillonner certaines routes de l’Aude. Ils y parviennent, jouant là où on les accueille, mais surtout jouent des créations qui parlent aux gens qui viennent les voir. « Ségure au hasard du vent » était déjà une fiction plongeant dans la vie des Hautes Corbières entre 1936 et aujourd’hui. A l’origine un spectacle vivant, puis un film, enfin un roman (aux éditions Librinova) : une aventure occitane à 100%. Puis il y a eu « Olivier de Termes », un spectacle souhaité et commandé par deux municipalités associées pour sa production, qui a tourné dans une douzaine de villages, dont six fois à Termes et six autres fois à Tuchan. L’épopée d’un grand nom de l’histoire du 13ème siècle, figure trouble se battant aux côtés des Cathares, puis de Saint Louis et mourant même en Palestine, pour la gloire d’un roi qui avait contribué à détruire le catharisme. Terriblement théâtral ! Plus récemment, un spectacle-cabaret “Bernard Dimey” a apporté au public occitan le dépaysement de la vie parisienne populaire, à Montmartre dans les années 1950 /60, avec une dizaine de villages visités. En projet, un spectacle -jeune public- traitant de la lecture, du livre comme moyen d’émancipation. Une sacrée idée à défendre !…

   Dans l’avenir, nous souhaitons poursuivre ces tournées de printemps avant le grand rendez-vous de l’été. S’intégrer plus dans le paysage local, est une question de volonté commune entre proposants et accueillants, sachant que si un spectacle avec plusieurs acteurs coûte au bas mot 1200 euros et que le chapeau tendu en récolte 600, il en manquera 600 autres dans la caisse au bout du compte. S’appuyer sur des associations locales les plus dynamiques s’avère alors essentiel, en pareil cas. Certaines peuvent ont les moyens de contribuer à la compensation du déficit évoqué ici.

5°) Vous proposez des spectacles interprétés et réalisés par des professionnels, mais la logistique de base repose essentiellement sur des bénévoles. Pensez-vous que votre mode actuel de financement, établi essentiellement sur les recettes des spectacles, les cotisations des membres de l’association support, et les contributions des mécènes (auxquelles s’ajoutent quelques subventions et soutiens matériels des collectivités), vous permettra de faire face au développement de vos activités ?

   Même les JO n’auraient pu avoir lieu sans le bénévolat. Il est indispensable et il nous appartient de savoir comprendre, analyser lucidement comment tous ces bénévoles s’y retrouvent, ou pas. La convivialité, le respect mutuel, sont les premières vertus à cultiver pour conserver et développer ce bénévolat si essentiel. Le côté festif en est une autre, l’enrichissement personnel de l’esprit également, sans oublier la fraternité et la solidarité à l’intérieur de l’équipe. Le bénévolat donne, ce qu’il veut en retour c’est le plaisir d’être ensemble.

   Pour ce qui est des finances, notre engagement envers les spectacles professionnels que nous diffusons a été et doit être tenu. Les dépenses artistiques sont supérieures aux recettes guichet ? Ce n’est pas une fatalité. La jauge croissante du public peut aider à l’équilibre mais il faut du temps. Pour le moment, elle se situe entre 50 et 100 personnes, lesquelles paient en moyenne 10 euros, pour les raisons exposées plus haut. Nos spectateurs viennent voir tout ou presque de ce qu’on leur propose. Ils ont donc droit à un “pass”, c’est logique et normal et c’est la raison principale de ce chiffre de 10 euros seulement par spectacle. Ils ajoutent leur adhésion à l’association et parfois un don ouvrant à réduction d’impôts.

   Nous avons, comme d’autres associations, des rentrées aléatoires : bar, resto, divers, qui nous aident et participent aux recettes, mais il nous manque encore un soutien récurrent d’ordre public et privé pour l’artistique. Nous nous employons à l’obtenir mais les temps sont durs et la culture en Hautes Corbières n’apparaît pas forcément comme une priorité dans un contexte économique tendu.
Pour être tout à fait clair, un soutien public + privé en cash de l’ordre de 10000 euros par festival (durée de cinq jours, 12 spectacles au minimum, plus animations poétiques gratuites) serait une énorme bulle d’oxygène pour nous.

6°) Comment en tant qu’institution locale envisagez-vous vos relations avec les autres institutions artistiques et culturelles du territoire ? (Haute Corbières et Aude) (Spectacle vivant mais aussi médiathèques, conservatoires locaux, etc.)

   Nous en sommes à ce niveau encore au stade de la petite enfance. Nous avons des contacts amicaux, mais nous n’avons pas pu affecter un budget aux relations publiques. Aucun diffuseur professionnel n’est encore venu à Tuchan assister au festival. Ils sont tous un peu trop dans leurs tours d’ivoire. Il nous incombe d’aller les voir, les intéresser, parler avec eux de décentralisation théâtrale dans le cadre du festival, le faire connaître à leurs publics. Il y a les touristes, même s’ils sont sur le littoral, cad à presque une heure de route. Plus généralement dans ce domaine, il y a pour nous beaucoup à faire pour la notoriété de notre action, sa visibilité par tous les publics fréquentant les Corbières en été. Autant dire que le festival commence pour nous, non pas en août mais en janvier, juste après le bilan du festival précédent. Et cela, c’est pour nous une question primordiale d’organisation.

Entretien réalisé par Hubert Reys pour le Clairon de l’Atax le 16/09/2024

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Notes
  1. statistiques du Ministère de la Culture[]
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1 commentaire

Sanchez Anne Marie

Merci pour cet article qui met en valeur un militantisme discret mais pugnace porté par des gens passionnés, courageux et généreux.
Et que Vive la culture !

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