Film français de Frédéric Tellier, scénario de F. Tellier et S. Moutairon,
avec Gilles Lellouche, Pierre Niney et Emmanuelle Bercot.
Un bon film à thèse, certes un peu appuyé à certains moments, convenu mais qui évoque un combat contre les pesticides, tout à fait d’actualité.
On y retrouve donc Gilles Lellouche en avocat qui se révèle brusquement en défenseur incorruptible des victimes de l’agrochimie mortelle.
De l’Elysée à la Commission Européenne, ceux qui s’enrichissent en vendant des produits phytosanitaires (sic !!!) s’appuient sur des lobbyistes sans foi ni loi, dont l’un d’eux s’incarne dans Pierre Niney, connu pour des rôles plus consensuels et qui se révèle d’une cruauté et roublardise insupportables.(Golliath)
Face à ses lobbyistes, il y a David, c’est-à-dire les victimes de cette agrochimie toxique, et le film bascule alors dans le mélo, en faisant du personnage d’Emmanuelle Bercot, en grève de la faim, par désespoir et impuissance, la figure christique qui porte la souffrance des empoisonnés parmi les agriculteurs et viticulteurs.
C’est la partie la plus faible du film, un peu trop longue également, mais le combat contre le glyphosate et autres poisons qu’il était prévu d’interdire (cf les promesses de E. Macron en ???), trouve ici un écho bienvenu, à amplifier en cette période électorale.
Catherine Burger pour le Clairon, de l’Atax le 22 /03/2022