Redonnons son sens fondamental au travail, pour cela, il faut considérer : que les chômeurs travaillent, que les parents travaillent, que les retraités travaillent, que les fonctionnaires travaillent… Le travail ne se limite pas à la sphère de la production marchande, le travail est tout ce qui fait société.
Macron, au service exclusif de l’oligarchie qui l’emploie, ne peut pas admettre l’enjeu représenté par la maîtrise publique des biens « communs », et qu’il faut donc redonner toute leur place aux services publics… qui ne sont pas un luxe archaïque, mais une condition, une nécessité sine qua non de la République, seule forme de gouvernement propice à une “oïkonomia” créant des rapports pacifiés entre l’homme et son environnement.
On pourrait croire que les taux bas pratiqués relèvent d’une stratégie ou d’une obligation « mécanique » permettant d’éviter l’explosion de la bulle financière : rien n’est moins sûr ! En attendant leurs effets sur l’économie réelle sont décevants, par contre ils font grossir une bulle financière mondiale qui risque d’exploser…
Nous ne sommes plus libres et pas très loin d’être potentiellement tous sous surveillance, mais aussi sous la servitude d’un pouvoir, entre dictature et apprenti sorcier, à la fois mystérieux et omnipotent qui se dilue dans la globalisation.
Le 29 juillet 2019, le « jour du dépassement », nous avons consommé, au niveau mondial, plus que la planète ne peut nous donner. En France, ce jour est le 5 mai… En 1999, il y a 20 ans, le jour de dépassement avait été fixé au 29 septembre.