Johann Chapoutot : « Libres d’obéir. Le management du nazisme à aujourd’hui » ; Nrf essais, Gallimard 16 € Voici un livre tout à fait passionnant de l’historien et chroniqueur Johann Chapoutot. Il raconte l’histoire de brillants technocrates qui, tout au développement de leurs idées, ne pensent pas « à côté » des procédures qu’ils inventent ouLire la suite →
Notre système de santé serait-il a ce points délabré suite aux coups qui lui ont été portés par les politiques successives de déconstruction de l’hôpital public, qu’il nous faille faire appel, nous 6ème puissance économique mondiale, à un petit pays comme Cuba, certes compétent, pour résoudre nos problèmes de santé ?
Le débat n’est pas un facteur d’instabilité lorsqu’il est organisé par et dans des institutions adéquates, bien au contraire il permet des décisions politiques adaptées aux réalités.
Car la guerre à Macron n’est qu’une bataille, un épisode mortifère d’une guerre qui se déroule depuis bien plus longtemps : la guerre du néolibéralisme contre les peuples.
C’est de la commune qu’il faut repartir pour refonder de nouvelles pratiques démocratiques, où les modes de représentation seront revus, où des échanges continus pourront associer maires, élus municipaux et citoyens dans une véritable démocratie d’exercice.
Dans cette “démocratie” nous sommes libres de manifester à condition de ne pas manifester, libres de faire grève à condition de ne pas la faire, libres de contester à condition d’obéir, quelle issue peut-il y avoir à cela : l’insurrection ? Elle sera enfantée par la violence de cet Etat là.
La communication d’E. Macron et d’ORANO utilise ainsi la vieille ficelle qui consiste à fabriquer une « preuve » en isolant un argument du contexte général dans lequel il est produit. L’idée, pour faire la promotion du nucléaire auprès de l’opinion, c’est d’utiliser l’argument de la faible émission de CO² en paravent pour masquer tout le reste.
Articles Virginie Birocheau (Aude) André Bories (Aude) Luc Bremaud (Aude) Catherine Burger (Aude) Bertrand Claverie (Aude) Jean Cordier (Hérault) Jean Kremer (Bas Rhin) Jean François Lambert (Aude) Sophie Masini (Bas Rhin) Patricia Renaud (Savoie) Hubert Reys (Aude) Curly Mac Toole (Paris) Louise B. Velpeau (Aude) Jean Pierre Vialle (Aude) Alain Visa (Aude) Rédaction, Edition, Publication :Lire la suite →
Les institutions de la Vème république sont arrivées à ce point de dysfonctionnement qu’elles permettent à un président de la République de jouer avec le dialogue social, -un coup je prends, un coup je ne prends pas –, pour faire passer une politique à laquelle n’a adhéré qu’une minorité de Français. Le pouvoir des oppresseurs ne tient que par la peur de ceux qu’ils exploitent ou oppriment, mais cette peur a une fin lorsque les violences d’Etat dépassent le supportable pour les citoyens…
Classiquement, tous ceux qui pensent connaître le réel et la “vérité” considèrent qu’il leur appartient de les faire partager aux autres. Ceux qui dénient le réel au nom de ce qu’ils présentent comme leur réalité, menacent l’ordre des choses : il s’agit donc les combattre avec des moyens proportionnés à leur résistance. C’est ici que débute la légitimation de la violence d’État !