Un rapport parlementaire renforce l’inquiétude sur l’avenir de la filière nucléaire française
Le rapport de la Commission parlementaire d’enquête sur l’énergie n’est pas à l’optimisme.
Le rapport de la Commission parlementaire d’enquête sur l’énergie n’est pas à l’optimisme.
Peut-on dans un domaine aussi sensible que le nucléaire, appliquer ce qui semble être la philosophie de base du macronisme : c’est « en marche » que l’on résoudra tous les problèmes qu’on n’a pas anticipés ?
Ce qui est relevé par les différentes critiques de cette fusion, c’est qu’elle n’assure aucune garantie d’une meilleure efficacité en matière de sureté nucléaire..
La constitution prévoit que la politique énergétique qui a des incidences sur l’environnement doit faire l’objet de consultations permettant à toute personne de participer à l’élaboration des décisions publiques.
Comment imaginer que, devant une telle accumulation de faits, E. Macron qui se vante d’être rationnel et pragmatique, puisse décider de relancer une filière nucléaire en si mauvais état et lui fixer l’objectif irréalisable de mise en service pour 2035 de 6 nouveaux EPR ?
Une participation importante des citoyens à des consultations “libres et non faussées” ne peut que renforcer la démocratie et aboutir à des solutions plus raisonnables que celles issues d’une petite minorité sous influence d’intérêts particuliers.
Que peuvent inventer des gens formés à l “administration” pour accélérer la relance de la filière nucléaire sinon des mesures administratives ?
Que l’État détienne 100 % du capital d’EDF comme annoncé par E Borne ne constitue pas une solution pour “sauver” EDF.
Pour fonctionner les centrales nucléaires ont besoin d’eau, de beaucoup d’eau. Mais ce besoin en eau les expose à 2 types d’aléas opposés : la sècheresse ou les inondations.
(Chronique d’une catastrophe annoncée) A l’heure actuelle plus de la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt et sa production d’électricité est par moments inférieure à la moitié de l’électricité produite en France. Cette situation est due aux travaux nécessaires à la prolongation des réacteurs au-delà des 40 ans de fonctionnement initialement prévu, mais aussiLire la suite →