(Chronique d’une catastrophe annoncée) A l’heure actuelle plus de la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt et sa production d’électricité est par moments inférieure à la moitié de l’électricité produite en France. Cette situation est due aux travaux nécessaires à la prolongation des réacteurs au-delà des 40 ans de fonctionnement initialement prévu, mais aussiLire la suite →
La filière nucléaire française est dans un tel état qu’il semble incroyable qu’un être doué de raison puisse envisager de la relancer.
Alors que les 2 candidats à la présidentielle rivalisent sur le nombre d’EPR à construire, le parc nucléaire actuel montre de nouveaux signes de faiblesse. Combien de réacteurs vont-ils rester opérationnels en supposant que leur relève existe un jour selon les rêves d’une partie de la classe politique ? Nucléaire-vannes-soupapes-tuyaux-Image-par-Mike-Goad-de-Pixabay.jpg Une épidémie de corrosion ? LeLire la suite →
Une fois de plus c’est devant l’obstacle qu’on essaye de trouver la solution a question du traitement des combustibles usés et du stockage des déchets.
Comment décider d’un sujet aussi crucial que l’avenir énergétique de la France dans un contexte de crise climatique sans l’avoir soumis préalablement à un débat public ?
Pour la Cour des Comptes, dans son rapport du 13/11/2021, le nucléaire français “est à nouveau en phase d’apprentissage”
A l’examen du fonctionnement de la filière nucléaire au cours de l’année 2021, il n’y a rien qui permette de penser qu’on se rapproche d’un savoir faire retrouvé.
L’un des fondements idéologique qui oriente cette étude prospective RTE, c’est la foi en une croissance économique irrégulière mais continue où les progrès technologiques permettent de dépasser les aléas de la crise climatique et environnementale.
Grace à la magie des élections présidentielles les solutions pour remettre à flot le nucléaire français ne manquent pas d’imagination.
La France détient après le Japon le record de densité de réacteurs nucléaires au Km². Depuis 1963 ces réacteurs produisent des déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) et de haute activité à vie longue (HA-VL). Ces déchets ont été entreposés dans des sites provisoires ; à ce jour aucune solution de stockage définitif sûre et efficace n’a été trouvée.